Déclaration concernant la décision de la cour
Nous sommes surpris de la rapidité avec laquelle la juge a pris sa décision. En moins de 24 heures, elle est arrivée à la conclusion qui était évidente : l’entente conclue entre le gouvernement provincial et la Société médicale a force exécutoire et doit être respectée. De plus, elle a adjugé les coûts de la Société médicale. C’est tout ce que nous avons demandé en cour.
Avant la décision de la cour, nous n’avions pas dévoilé que, aussi récemment que vendredi, la Société médicale a tenté activement de conclure une entente. Pour éviter la cour, nous avions dit que nous retirerions notre action en justice si le gouvernement Alward signait une ordonnance de la cour pour reconnaître que notre entente avait force exécutoire. Bien entendu, en signant une ordonnance de la cour, il ne pouvait plus abandonner cet engagement. Il n’avait aucun intérêt à signer une telle ordonnance. Dans sa décision, la juge a déclaré : « pour moi, il a été difficile de déterminer pourquoi l’Intimé [le Gouvernement provincial] n’a pas accepté cela avant de comparaître devant la cour ». Les médecins du Nouveau-Brunswick sont d’accord. Cela prouve simplement notre éternel refrain : pourquoi les médecins doivent-ils recourir à la cour pour faire respecter leur entente, même lorsqu’il est clair qu’ils sont prêts à conclure une entente auparavant?
Les médecins du Nouveau-Brunswick réfléchissent aux prochaines étapes. Nous sommes tout à fait conscients d’avoir été obligés d’aller en cour pour faire respecter notre entente, et qu’il a fallu moins d’une journée à une juge pour être d’accord avec nous. Nous espérons que cela mettra fin à l’approche malavisée du gouvernement Alward en matière de négociation avec la profession médicale.
Robert Desjardins, MD FRCPC
Président de la Société médicale du Nouveau-Brunswick