Déclaration sur le budget provincial

Le budget provincial présenté aujourd’hui réduit les services médicaux, ou l’Assurance-maladie, de 20 millions de dollars pour le prochain exercice fiscal. Ce plafond demeurera ensuite pour les deux années suivantes. Le Cabinet a approuvé cette réduction alors qu’il est encore à la table de négociation avec les médecins. De plus, nous sommes déçus de l’augmentation de 0 % au budget de la santé. Le gouvernement brise ainsi sa promesse antérieure de l’augmenter de 3 % par année. Cela met davantage en péril les promesses de réforme des soins de santé et l’assurance des médicaments d’ordonnance.

L’imposition d’un plafond sur les services médicaux diffère d’un gel des rétributions versés aux médecins, ces derniers ayant déjà accepté un gel dans le cadre de l’entente de six ans conclue avec le gouvernement provincial en 2008. En imposant un plafond sur l’Assurance-maladie, le gouvernement provincial limite l’accès aux services médicaux dans la province qui compte le plus de malades au pays. De plus, cela signifie que les nouveaux médecins terminant leurs études cette année au Nouveau-Brunswick iront chercher du travail ailleurs, à une époque où des milliers de Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises n’ont pas de médecin de famille ou attendent une chirurgie.

Les médecins veulent travailler avec le gouvernement Alward aux soins de santé durables et ils ont des douzaines d’idées à ce sujet.  Nous voulons changer le système pour en assurer la durabilité à long terme. C’était d’ailleurs le thème de notre mémoire sur le plan de la santé présenté il y a six mois. Des réductions à court terme et à courte vue qui réduisent l’accès aux soins ne servent pas au mieux les intérêts des patients.

Robert Desjardins, MD FRCPC
Président de la Société médicale du Nouveau-Brunswick

Renseignements sur le plafonnement du budget de l’Assurance-maladie – Cette feuille explique ce que signifie le plafonnement du budget de l’Assurance-maladie pour les patients et les médecins.