Les médecins exhortent le Nouveau-Brunswick à adopter la présomption de consentement au don d’organes et de tissus
La Société médicale du Nouveau-Brunswick encourage vivement le gouvernement provincial à adopter des modifications à la Loi sur les dons de tissus humains qui feraient de chaque personne de 19 ans et plus un donneur d’organes et de tissus, à moins qu’elle ne choisisse de refuser. Suivre l’exemple de la Nouvelle-Écosse en adoptant un modèle de « présomption de consentement » permettrait de sauver des vies. Plus de 3 000 greffes d’organes ont été réalisées au Canada en 2020, mais le nombre de greffes nécessaires dépasse largement les dons reçus. Plus de 4 000 Canadiens attendaient une greffe à la fin de 2020; malheureusement, environ 280 Canadiens meurent chaque année en attendant une greffe. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les pays dotés d’une législation sur la présomption de consentement ont des taux de dons de 25 à 30 % supérieurs à ceux des pays qui exigent un consentement explicite. La promulgation de cette loi, combinée à l’éducation des patients, pourrait inciter jusqu’à 419 000 Néo-Brunswickois à devenir des donneurs d’organes. Étant donné qu’un seul donneur peut sauver ou améliorer la vie de 80 personnes, les médecins croient que l’adoption de cette loi sauvera des vies.
Dr Mark MacMillan
Président, Société médicale du Nouveau-Brunswick